Repos bien mérité

Aujourd'hui, Katsuo était occupé et donc, Ishi ne pouvait pas aller dormir avec lui. Et, il devait bien l'avouer, seul dans sa propre chambre, Ishihara n'arrivait jamais à dormir. Ou bien, s'il arrivait a dormir, il dormait très mal. Du genre qu'il faisait pleins de cauchemars, ou encore qu'il était très incofortable - alors que le lit était le même modèl que celui dans lequel il dormait habituellement avec Katsuo. Il ne comprenait décidement pas pourquoi son corps réagissait ainsi lorsqu'il n'était pas dans la chambre de Katsuo. Enfin, bref, tout ça pour dire qu'il n'arrivait pas à dormir.

Il s'était assit sur un divan de sa chambre, un livre à la main. Un livre très interessant, il devait l'avouer. Il avait trouver un livre sur la torture à travers les temps illustré, à la bibliothèque municipale de la ville. Il avait trouvé interesant de le louer. Non pas pour son sadisme ou pour trouver des idées. Mais Ishi s'interessait sur la mentalité des gens a travers les époques, surtout sur les idées de tortures et autres horreurs "inhumaines" du genre. Bon, d'accord, il devait avouer qu'il aimait quand même lire ce genre de chose. La veille, il avait lut un livre de médecine. Un livre sur la chirurgie et les opérations graves. Et oui, Ishi s'interessait aussi à ça. Il s'interessait beaucoup à tout ce qui touchait au corps humain et son comportement. Donc, cerveau et atonomie était des sujets qui l'interessait fort bien.

Il venait alors de terminer le chapitre de la renaissance - l'un des plus attroces selon certains - qu'il entendit des bruit de pas plus loin. Des petits pas , pas très fort et étouffés. Mais, qui pouvait bien être debout à cette heure? Katsuo? Non, il lui avait assuré qu'il allait être occupé toute la soirée et qu'il ne bougerai pas de sa chambre, même pour un verre d'eau ou une tasse de thé!
En parlant de tasse de thé, il en avait soudain envie... Mais... Non, il allait s'en passer. Il n'aimait pas trop boire - ou juste ingurjiter - du liquide le soir et le matin. Il avait beaucoup de difficulter avec ça...

Mais les pas qu'il avait entendu l'avait intrigué. Il se leva alors, déposant son livre sur une petite table, et sorti de sa chambre.

Il chercha un peu partout et entra enfin dans une pièce qui n'était pas vide; le salon. Il remarqua une tête dépasser d'un des divans. Il haussa un sourcil. Qui...
Shykeirô!
Ah... merde... Pas lui.....
Il avança tout de même vers le médecin.

"Shykeirô? Que fais-tu debout à cette heure là? ... Tu rentre du boulot ou...?"

Demanda-t-il, restant poli pour une rare fois. Peut-être était-ce la fatigue des nuits blanches passées? .... Pourtant, si Kei commencerai à faire le malin - ou l'idiot, encore pire - cela irriterai Ishihara... Parce qu'il était encore plus facilement irritable lorsqu'il était fatigué, et encore plus lorsqu'il avait très peu dormit - voir pas du tout - plusieurs soir d'affilé.
Mais pour le moment, il n'avait pas trop envie de se prendre la tête inutilement... La journée avait été assez énervante comme ça... Il n'aurai pas dût aller se promener dehors en pleine journée de soleil...! Le monde qu'il y a dehors dans ces temps là! Impossible! Insuportable! Le mal de tête était inévitable.

On put très bien voir Shykeiro tiquer dès qu'il entendit la voix d'Ishihara. En parlant de personne qu'il ne voulait pas voir, surtout pas maintenant! Évidemment, il n'avait allumé aucune lumière, donc impossible de voir ses traits, mais vulnérable comme il était en rentrant de l'hôpital. Il se refit un air digne de ce nom, soupira fortement, déposa sa tasse de thé et regarda le mur en face de lui. Son sofa était placé de dos à la porte, si bien que de totue façon, il n'avait pas à se retourner. Ce n'était pas le moment de se donner un mal de tête, ou pis encore.

"Je rentre du boulot effectivement. Nous avons eu des problèmes d'effectifs et une augmentation flagrante du nombre de patients."

Il essayait d'être calme, mais cette journée avait mis ses nerfs à bout. De plus, il était de moins en moins patient depuis quelques temps. Évidemment, ça ne paraissait ni à la demeure, ni à son travail, mais les crises qu'il avait le soir sur son oreiller prouvait qu'il couvait quelque chose. Dépression? Peut-être, mais il en avait l'habitude de toute façon. Il but une gorgée. Il ne savait pas vraiment pourquoi il restait dans la même pièce qu'Ishihara. Peut-être parce que fuir aurait été une réaction totalement enfantine et ridicule. Enfin bon, il ne pouvait quand même pas sortir d'une pièce à chaque fois que l'autre y entrait.

"De nouvelles victimes ou juste la société qui devient violente?"

Ironisa-t-il à propos du nombre de patients qui avaient brusquement augmenté ces derniers temps. Il ne pensait pas vraiment qu'Ishihara ait pu s'occuper du cas de toutes les personnes à être entrer à l'hôpital, mais sortir une phrase comme ça l'avait un peu alléger de sa colère et de son angoisse. L'esprit fixé sur sa haine à l'égard de cet homme l'aidait à passer outre tout ce qui s'était passé pendant la journée, la soirée et le début de la nuit.

"Sinon...toi? C'est l'insomnie qui te fait ça?"

Demanda-t-il. Après tout, Ishihara avait été poli. Il était tout de même normal qu'il le soit un peu en retour.

"Si oui, prends du thé. C'est excellent pour dormir. Mais pas n'importe lequel. Prends celui qui est déjà sur le comptoir. Les autres thés sont surtout pour la journée et donne plutôt de l'énergie. Il y a déjà de l'eau dans la bouilloire."

Et il repartit dans son mutisme, ne se préoccupant plus du tout du jeune homme.

Shykeirô luyi confirma qu'il revenait du boulot et Ishi hocha la tête par compréhension. Il finissait bien tard - ou plutôt tôt - ces temps-ci. C'était l'apocalypse dehors ou quoi? Ishi ne sortait pas bien souvent de la demeure, alors il se demandait un peu ce qui arrvait à l'Exétieur. Il ne pensait pas qu'il se passait autant d'accident ou/et autres dehors pour retenir le médecin de la famille aussi souvent et aussi longtemps! Bref, c'Est quand même pas à Ishi que ça dérangeait , oh non! Loin de là! Il n'aimait pas Kei, donc, il s'en foutait un peu. Il se demandait juste comment allait le monde extérieur, étant donné qu'Ishi l'évitait le plus souvent, surtout en plein jours et en lieux publique. Bref.

Lorsque Shykeirô lui lança cette phrase si ironique, Ishi tiqua presque.

"J'ai beau être violent, ce n'est pas moi la cause de tout ça. Les seuls qui risque le plus de danger venant de moi, c'est ceux de la famille soma... Le reste, ça dépend es jours ou je sors... MAis sinon, je pencherai pour une société violente..."

Étonnant que se soit la société qui devienne violente? Pas d'apr`<es Ishi. L'être humain était une machine ;a détruire plus qu'à créer. Alros de ce coté là, plus rien ne l'étonnait, et encore moins la violence humain... lui qui en était un expert, casiment.

Puis, Kei se mit à etre plus aimable.

"En quelque sorte, oui."

Évidemment, insomnie. Il ne faisait quand même pas exprès de se laisser réveiller autant de jorus - ou plutot de nuits - d'affilées. Il aimerai bien dormir et se reposer des fois, lui aussi... comme quelqu'un de .. normal... Mais il n'était pas normal... Too bad, hein.

Puis, toujours aussi aimablement, Kei lui proposa du thé pour aider à dormir. En fait, Ishi avait déjà essayer le thé, - bien sur, celui de nuit et non de jours, il n'était pas Si stupide - mais rien n'y faisait. Il restait éveillé. M'enfin, il n'était pas contre un peu de thé; de toute facon, il en avait déjà envie, là, maintenant.

"...Merci."

Se forca-t-il presque à dire, sans le moindre sourire, mais sans le moindre air agacé non plus.
Il se dirigea alros là où Kei lui avait désigné le thé en question et s'en prépara pour une tasse.
Lorsque se fut fait, tasse chaude de thé à la main, il se retourna et se dirigea vers un divan, près de Kei, juste en face - ou presque. Il but une gorgée mais l'évalua trop chaude. Il déposa sa tasse.

"Je me demandais.... Kei, tu me déteste toujours, ne? Même après.. Hum.... je dirais... le moment embarassant dans le couloir, lors de mon arrivé?"

Il ne savait pas pourquoi il ramenait ça sur le tapis.. Il voulait juste parler de quelque chose.. Et ce qui lui était venu en tête le premier, c'était Ce moment là. Il n'en avait pas trop de souvenirs, mais se rapellait quelques passages embarassants... A vrai dire, Ishi avait envie, miraculeusement, de calme; d'un temps mort de haine. Si Kei n'allait pas coopérer à ce fait, Ishi repartirait certainement dans une colère habituelle et s'engueulerai avec le médecin. Comme toujours, quoi.

Shykeiro baissa la tête. Il détestait Ishi, certainement. À mort, évidemment. Mais quand même. Toute la violence du monde n'était pas du à un seul homme. Il était bien placé pour le savoir, ayant lui-même tué dans sa jeunesse. Ses parents, ses parents adoptifs, sa femme, ses grands-parents. Bref, tous y étaient passés. Il n'en était pas fier, mais il devait toujours se souvenir qu'il avait cela en lui. Il ne répondit pas à Ishihara lorsque ce dernier lui offrit une réponse à son commentaire quelquie peu...agressant.

[i]Le médecin regarda le mur un instant, se disant que d'une manière ou d'une autre, la conversation avec ce type ne pourrait être évité.

"Au fait, ce thé est spécial. Médicinal pour dire...m'enfin."

Soupira-t-il en regardant sa propre tasse. C'était totalement inutile ça... Puis, Ishihara revint, s'assit presque en face de lui. Kei leva son regard bleuté vers le jeune homme, replaçant une mèche blonde pour la caler derrière son oreille. Lorsqu'il le regardait comme ça, semblant calme, pas du tout en colère, il avait presque envie de ne pas le détester. De ne pas ressentir envers cet homme tous les ressentiments qui l'habitait. Il l'entendit parler et reporta donc son attention vers ses paroles. Il détourna le regard.

"Je te déteste oui. Beaucoup."

Répondit-il comme première réponse. Certes, il se souvenait très bien aussi de ce moment dans le couloir. Il ne s'était jamais sentit aussi vulnérable. Même avec Katsuo. Et ça l'avait quelque peu effrayé. Malgré tout, il avait apprécié de voir Ishihara sous un autre jour que celui de l'homme ayant prit trop de place dans la vie de Katsuo. Il en était jaloux certes. Le détestait, certes. Il ne pourrait jamais rien changer à ça, il le savait.

"Mais..."

Il soupira, reprit une gorgée, puis se cala confortablement dans son fauteuil. Encore une passe de vulnérabilité. Toujours lui qui les faisait...

"Je dois avouer avoir apprécié le moment. Si je pouvais à chaque jour ne pas sentir cette haine, j'en serais heureux."

Il le regarda finalement, un sourire désolé aux lèvres.

"Mais tant et aussi longtemps que tu vivras dans cette maison, je te détesterai."

Son regard bleuté ne le quittait plus.

"Ne prends pas ça pour une menace...je fais la conversation."

(désolé, j'ai fait de mon mieux...)